Le shiatsu chez WuXingDao : le shiatsu des méridiens

Shiatsu traditionnel sur le côté

Au fait, c’est quoi le shiatsu ? 

Originaire du Japon, le shiatsu apparait vers le milieu du XX° siècle comme technique de thérapie manuelle. Héritier des traditionnels massages « anma » 按摩, le shiatsu s’inscrit dans une conception orientale de la vie et de la santé, il prend ses racines dans le kanpô, la médecine des Han, que l’on connait en Europe sous le nom de « médecine traditionnelle chinoise ».

指 shi se traduit par « doigt »

圧 atsu se traduit par « pression »

Le nom parle alors de lui même : le shiatsu est une technique de thérapie manuelle où l’on exerce avec les doigts, surtout les pouces, des pressions sur le corps du « jusha » c’est à dire la personne recevant le shiatsu. On peut alors la rapprocher de l’ostéopathie, de la chiropractie ou de l’acupuncture .

Ok, c'est bien mais comment ça marche ?

Considérer la vie de manière différente

La pensée orientale est bien souvent très différente de notre système de réflexion occidental. La compréhension de l’univers et du vivant se fait par des concepts qu’il est parfois difficile d’appréhender et la santé, la médecine, ne fait pas exception. 

Dans la médecine traditionnelle chinoise, on considère comme essentielle la bonne circulation à l’intérieur du corps, notamment celle du sang et du 気 « ki », que l’on peut grossièrement traduire par « souffle » ou « énergie », bien que ces mots ne suffisent pas à exprimer la profondeur du concept de « ki ».

Toujours dans cette approche, un blocage ou un dysfonctionnement dans la circulation du ki entraînera alors une modification de notre état de santé, et divers symptômes pourront alors apparaître. 

Le rôle du shiatsushi sera alors d’identifier le problème qui est à l’origine du symptôme et, au moyen de pressions, de mobilisations articulaires, d’étirements, de rétablir une harmonie dans la circulation du ki.  

Shiatsu des méridiens sur le pied
zones de réflexion sur le ventre

Au fait, c’est quoi le « ki » ? 

Le concept de ki (ou qi en chinois) est une dimension essentielle de la pensée orientale. Dans la langue française, nous avons l’habitude de demander à une personne « Comment ça va ? » pour obtenir une information générale sur l’état physique et émotionnel de notre interlocuteur, parfois même en oubliant que cette expression renvoie à la qualité du transit intestinal. Dans la langue japonaise, on demandera « 元気ですか? genki desu ka ? » que l’on peut traduire par « comment est ton ki ? » ; on dira également « 気をつけて ki wo tsukete » pour dire « sois prudent »ou plus littéralement « prends soin de ton ki ».

Dans la tradition chinoise, le ki est une substance invisible universelle présente dans tout ce qui est. Sa nature immatérielle et invisible nous empêche de la voir, mais il est possible de constater son existence indirectement, de la même façon qu’il nous est impossible de voir la lumière, mais l’ombre qu’elle projette nous permet de l’appréhender, ou comme le vent que l’on ne voit pas mais qui fait bouger les feuilles des arbres ou le blé dans les champs.  

Dans le kanji 気 ki, on retrouve le riz et la vapeur

La partie basse de l’idéogramme représente le riz et la partie haute fait référence à la vapeur se dégageant de la cuisson du riz. De façon simplifiée, ce kanji nous renseigne sur la nature éthérée du ki et sa capacité à nourrir, à fournir de la puissance, de l’énergie pour la vie.

Dans la théorie orientale, chacun d’entre nous possède une certaine quantité de ki  qui nous a été transmis par nos parents et que l’on appelle « 先天の気 sen ten no ki » ou ki du ciel antérieur, ou encore ki originel. Cette réserve n’est malheureusement pas inépuisable et quand elle se trouve épuisée, la vie prend fin. 

Il est cependant possible de l’économiser, et de favoriser l’apport du « 後天の気 kô ten no ki » ou ki du ciel postérieur ! Celui ci est apporté par nos habitude de vie au quotidien : 

  • Shoku ki, le ki de la terre ou de la nourriture, est apporté par notre alimentation. Plus elle est saine et diversifiée, plus nous sommes capable d’extraire différentes  essences qui viendront nous nourrir et nous renforcer. 
  • Ku ki, le ki de l’air, provient de notre respiration. La qualité de l’air inspiré, bien sûr, mais aussi notre capacité à maîtriser notre respiration.
  • S’ajoute à cela l’activité physique qui nous maintient en mouvement, ainsi que toutes les formes d’expressions artistiques  et culturelles qui nourrissent l’esprit.

Plus ces composantes sont « de bonne qualité » et moins nous aurons à puiser dans notre capital originel. 

Le ki ainsi obtenu servira à nous adapter à notre environnement, à nous défendre contre divers pathogènes, à apporter la vitalité au corps et à assurer les différentes fonctions des organes, notamment les fonctions des sens comme la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher. 

Alors, est-ce que c’est un peu plus clair maintenant ? =)

Différentes sortes de ki ou qi

Pourquoi consulter un praticien en shiatsu ?

Shiatsu de la main et de l'avant bras

Le shiatsu en tant que « moment bien-être »

Le shiatsu agit sur le système parasympathique et permet le relâchement et la détente globale du jusha. Cela permet de s’accorder un moment à soi, de s’accorder une véritable pause et de réduire le stress induit par le quotidien. 

Dans une séance d’1h, vous recevrez un « kata » c’est à dire un enchainement de pressions sur l’ensemble du corps, dans un ordre précis, qui auront une action globale sur le corps et l’esprit.

Le shiatsu est une pratique holistique, elle ne sépare pas le corps de l’esprit. Un trouble qui atteint le mental peut avoir des répercussions sur le physique et inversement. Le shiatsu, grâce à son action sur le ki, agit alors à la fois sur le physique et sur le mental.

Le shiatsu comme thérapie manuelle

Lors de séance plus longues, au minimum 1h30, je chercherai à répondre à une problématique particulière au travers du prisme de l’approche orientale de la vie et de la santé. la séance se déroulera alors de la façon suivante :

  • Un temps de discussion pour me permettre de vous poser des questions afin de vous connaître plus en détails, vous et le soucis pour lequel vous venez me consulter.
  • Un bilan énergétique : c’est une sorte de diagnostic, de recherche sur le dos et le ventre, afin de comprendre l’état actuel de votre ki.
  • Un temps de pratique mêlant pressions sur les méridiens, étirements et mobilisations articulaires.
  • Un court débriefing, juste le temps de revenir à la réalité =)
bilan énergétique sur le dos

Dans quel cas recevoir un shiatsu ? 

Puisque le but du shiatsu est d’avoir une action globale, tant sur le mental que sur le physique, il est possible d’y avoir recours dans bien des situations et à tous les âges. 

Douleurs lombaires ou cervicales, douleurs articulaires, tensions, céphalées, problèmes digestifs, douleurs menstruelles… mais aussi pour clarifier ou apaiser l’esprit, vous aider à prendre des décisions, faire passer les ruminations…

Les contre indications

Le shiatsu se veut agir sur la circulation du ki et du sang pour dynamiser l’ensemble des cellules. Le ki ne faisant pas de discrimination, il dynamisera aussi bien les cellules saines que les cellules cancéreuses. Pour cette raison, je ne reçois pas les personnes atteintes d’un cancer. Une fois le traitement achevé, le shiatsu pourra alors devenir un allié. 

En cas de pathologie sévère, un avis médical pourra être demandé. 

tatamis et futon pour la pratique du shiatsu

Important à savoir

  • Le shiatsu n’est pas une pratique médicale, votre praticien n’est pas un médecin et une séance de shiatsu ne peut se substituer à une consultation médicale. 
  • En cas de pathologie sévère, je me réserve le droit de demander un avis de votre médecin traitant ou même de refuser de vous recevoir. 
  • Le bilan que je réalise n’est pas un diagnostic médical et ne peut servir que dans le cadre de la pratique du shiatsu des méridiens. 
  • Le shiatsu est totalement dépourvu de caractère érotique
  • Le contenu des séances de shiatsu est strictement privé et tenu au secret professionnel. Ce qui se passe en séance, reste en séance. 

Un mot sur le iokai shiatsu

Masunaga sensei
Sasaki sensei

Shizuto Masunaga sensei

Né en 1925, il fonde le Iokai Shiatsu en 1960 et continue jusqu’à sa mort en 1981 de développer et d’enseigner le shiatsu des méridiens, aussi appelé Zen Shiatsu. 

Kazunori Sasaki sensei

Disciple et assistant de Masunaga sensei, Sasaki sensei a introduit le Iokai shiatsu en Europe en 1981. Il préside l’Association Iokai Shiatsu Europe et continue à transmettre la connaissance du shiatsu des méridiens. 

Un style de shiatsu différent 

L’approche du Iokai Shiatsu tel qu’il a été conçu par Masunaga sensei et transmis par Sasaki sensei est différente d’autres styles de shiatsu. 

Ce que Masunaga sensei a apporté à la pratique du shiatsu, et que Sasaki sensei continue encore à développer aujourd’hui, c’est le rapport à la médecine traditionnelle orientale qui y est essentiel. L’étude des textes anciens et leur adaptation à la thérapie manuelle fait partie intégrante du cursus d’apprentissage au Iokai Shiatsu

Le Iokai Shiatsu engage pleinement le shiatsushi et le jusha, corps et esprit, dans une véritable communication « de cœur à cœur » afin de répondre au mieux à la problématique du jusha, dans sa condition actuelle. Ainsi, chaque séance sera totalement personnalisée et unique : il n’y a aucun protocole préétabli dans la pratique du Iokai Shiatsu. Tout comme le Dao, la vie est en perpétuelle transformation et chaque moment, chaque individu, nécessite une attention particulière et une adaptation à ses besoins. 

Zones de réflexion sur le dos

Alors, vous venez essayer le shiatsu ? =)

Découvrez-en plus sur le cabinet, le tarif des séances et comment prendre rendez-vous sur ma page dédiée !

3 bis place de la croix ô may, 22690 Pleudihen-sur-Rance

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